Le jeune Homère qui ne doit pas avoir plus de 16 ans, doit se lever à 5 heures 30 afin d’aller travailler à la fabrique.

Il réside dans un logement avec sa mère, sa sœur et son petit frère. Le père n’est pas présent, peut-être est-il décédé ?

Tous vivent dans un petit appartement froid, humide, délabré. Les murs sont en mauvais état, de simples draps assurent les séparations entre les pièces.

Ce passage montre parfaitement les conditions de logement misérables de la plupart des ouvriers européens au 19 ème siècle.

Résumé :

Les conditions de travail dans l’usine sont très mauvaises. Les journées passées dans les ateliers sont interminables (de 13 à 14 heures par jour). Les pauses sont très courtes ce qui ne laisse par réellement le temps de se reposer et de récupérer. Les amendes sont élevées en cas de retard.

Les nuisances sont multiples. La présence de nombreuses machines à vapeur engendre du bruit et de la chaleur. Les cadences sont infernales. L’extrême fatigue du personnel associée à l’absence de sécurité sur les machines provoquent des accidents dramatiques.

Les salaires des ouvriers sont médiocres par rapport aux heures passées dans les fabriques et compte tenu des conditions de production.

Les ouvriers se réunissent dans la salle de classe de l’instituteur afin de discuter sur les actions à mener pour obtenir une amélioration de leur condition de travail. Au départ, une majorité se dégage pour réclamer au patron une réduction du temps de travail d’une heure par jour.

Mais un intellectuel socialiste qui se trouve parmi eux par hasard, parvient à les convaincre de mener une action de plus grande envergure. Il leur propose d’entamer une grève jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce qu’ils désirent.

Afin de tenir le plus longtemps possible et utilisant son expérience de ce type de mouvement, il conseille à chacun d’acheter des vivres et du charbon à crédit et en nombre suffisant.

La grève est de plus en plus pesante pour les ouvriers. Il est très difficile de tenir et les patrons ne semblent pas vouloir céder.

Résignés, les ouvriers de l’usine textile votent majoritairement la reprise du travail jusqu’à l’intervention du professeur Sinigaglia.

Celui-ci réussit à les convaincre de la nécessité de ne pas cesser la lutte à un moment crucial. Il insiste à nouveau sur les risques d’accident et de mort provoqués par les cadences infernales et les horaires trop lourds. Il leur affirme que l’entreprise est à eux et qu’ils sont en droit de réclamer de meilleures conditions de travail.

Tous ensemble, ils décident de manifester leur mécontentement devant la fabrique. En réaction, le patron demande à l’armée d’intervenir. La manifestation tourne au drame lorsque les soldats ouvrent le feu sur la foule tuant sur le coup le jeune Homère.Le professeur, quant à lui est arrêté par la police.